Ce vendredi, le Brent chute d’un peu plus d’un dollar par rapport à son pic du mardi 18 janvier (88,42$) pour se positionner, en ce début d’après-midi à 87,09$ (ouverture ce matin à 87,36$ et clôture hier à 88,38$.
Quant au brut WTI, il a clôturé hier à 86,90$ pour ouvrir à 84,57$ et se positionner à 13h à 83,94$.
Si la tendance haussière est un fait avéré, les hésitations du cours du pétrole, au-delà des paramètres habituels, semblent emboîter le pas en grande partie à l’évolution de la pandémie du covid, en particulier au déclarations des instances pharmaceutiques et sanitaires mondiales.
La hausse a ainsi donc coïncidé avec les déclarations rassurantes du p-dg de Pfizer, mais les hésitations du marché semblent tributaires des dernières déclarations des responsables de l’OMS qui appellent à la prudence dans la gestion de la pandémie, dominée par Omicron qui,n’a pas encore fini de faire parler de lui et déterminera inévitablement le cours des événements à venir.
A mettre aussi sur la table des explications, la baisse de la demande chinoise mondiale, du fait d’une baisse de la consommation de carburants en raison d’une politique de limitation des déplacements avec près de 20% de la population soumise à une forme de «confinement» qui ne dit pas son nom.
Enfin, les interruptions de production « en Libye, au Nigeria, en Angola, en Equateur et, plus aussi au Canada en raison du froid extrême » sont autant de facteurs favorisant la hausse des prix de l’or noir.