L’épouvantable épidémie de Covid-19 fait-elle désormais du passé en Algérie ? Pour le professeur Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie (SAI) et chef de service du laboratoire central à l’EPHP de Rouiba, à Alger, elle est en passe de l’être, excluant totalement l’éventualité de la survenue d’une cinquième vague.
Intervenant hier mardi sur les ondes de la Radio nationale, le professeur Djenouhat a indiqué que les Algériens avaient acquis l’immunité collective grâce au variant omicron, qui a infecté plus de 93% les algériens, citant une étude menée au niveau de l’hôpital de Rouiba.
Le médecin a indiqué que « les derniers variants apparus dans certains pays, notamment européens, n’étaient pas de nature à susciter l’inquiétude. » Cet état de fait accrédite, de son point de vue, la thèse selon laquelle « la pandémie est en train de s’estomper dans le monde. » En conséquence, il a totalement écarté la possibilité de survenue d’une cinquième vague, d’autant plus, selon lui, que l’immunité collective acquise de manière naturelle restera effective pendant plus de 6 mois, alors que l’immunité due au vaccin n’a d’effet que pendant que mois.
Kamel Djenouhat a cependant souligné la nécessité « de tirer les leçons de ce qui s’est passé lors les dernières vagues » et de « nous préparer à toute urgence ».
Le Pr Djenouhat a en outre exprimé son étonnement quant au fait que certains pays européen continuaient toujours à lasser l’Algérie dans la catégorie orange, en dépit de l’amélioration de la situation épidémiologique.
Ces nouvelles, plutôt rassurantes, éclaire d’un jour nouveau la question des restrictions liées à l’épidémie. Pourquoi ne sont-elles pas encore levées ? Quand le seront-elles ? Des interrogations auxquelles les autorités sont tenues d’apporter des réponses rapides pour que la vie normale reprenne pleinement enfin.
R. Amzal