Après la quatrième vague de la pandémie du Covid en Algérie et la cinquième en Europe, il est probable que d’autres vagues vont arrivées à l’avenir.
Selon le directeur général de l’Institut Pasteur Algérie (IPA), Fawzi Derrar, l’Algérie comme d’autres pays dans le monde, sera peut-être confrontée à « d’autres vagues de contamination au Covid-19, dans les mois à venir ».
Dans une déclaration à la presse ce samedi 05 février, Derrar a indiqué que, selon les actuelles données sur la situation de la pandémie, « on peut dire que nous sommes en phase de sortie du pic ». Il a affirmé que « le plus difficile est à présent derrière nous ».
Le DG de l’Institut Pasteur a précisé que 93% des infections enregistrées sont à l’origine du mutant Omicron, alors que seulement 7% sont dues au mutant Delta, « qui reste dangereux », selon lui.
« La vaccination n’arrête pas la propagation du virus, mais… »
Concernant la vaccination, Derrar a indiqué qu’elle n’arrête pas la propagation du virus, mais permet de stopper la contamination entre les personnes. Il souligne que la vaccination protège à hauteur de 60% des patients entrant en soins intensifs et à 90% lors de la réception de la troisième dose.
Le premier responsable de l’institut a également appelé à la nécessité de revenir à la vaccination jusqu’à ce que le nombre de cas de contamination et celui des décès diminue.
Il a ajouté que l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que certains pays ont commencé à voir des signes de sortie de pandémie, en raison des taux de vaccination élevés. « C’est l’un des facteurs les plus importants qui se traduira par une sortie définitive de la pandémie du Covide et son retour sous forme d’épidémies saisonnières », a-t-il expliqué.
Le même responsable a également souligné que le pourcentage de personnes vaccinées en Algérie a atteint les 30% et qu’il fallait atteindre 60% pour obtenir les résultats souhaités.