Crash de l'Hercule C130 : des experts du constructeur Loockeed attendus en Algérie - Maghreb Emergent

Crash de l’Hercule C130 : des experts du constructeur Loockeed attendus en Algérie

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L’avion militaire qui s’est écrasé mardi dans une zone montagneuse de l’est de l’Algérie, faisant 77 victimes et un rescapé, était un Hercule C130 acheté par l’Algérie aux Etats-Unis en 1982. Des experts du constructeur de l’appareil, l’Américain Lockheed Martin, sont attendus aujourd’hui en Algérie pour participer à l’enquête.

L’avion de type Hercule C130 de l’armée de l’air algérienne qui s’est écrasé mardi vers 11h40 au mont Fortas, à 18 km à l’est de Ain-Mlila dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi, avait été acheté en 1982 par l’Algérie aux Etats-Unis qui en avaient autorisé la vente suite à la médiation de l’Algérie auprès de l’Iran dans la libération des diplomates américains pris en otage dans leur ambassade à Téhéran en 1979, a indiqué une source officielle à Maghreb Emergent.  

Des experts du constructeur de l’avion, l’Américain Lockheed Martin, sont attendus mercredi en Algérie pour participer à l’enquête sur les cause exactes de ce crash, a ajouté cette même source.

Le C130, avion meurtrier

Ce nouveau crash d’un Hercule C130 en fait l’avion le plus meurtrier de l’histoire de l’aviation algérienne relève le site Tout sur la défense au Maghreb qui précise que « c’est le troisième Hercule C130 qui est perdu par l’armée algérienne, Air Algérie en a perdu deux ».

ll s’agit du plus important crash aérien depuis une dizaine d’années en Algérie. Le dernier était survenu le 6 mars 2003, lorsqu’un appareil d’Air Algérie s’était écrasé près de Tamanrasset, causant la mort de 102 passagers.

Début décembre 2012, deux avions militaires, se livrant à des entraînements, se sont percutés en plein vol à Tlemcen, à l’extrême ouest algérien, provoquant la mort des pilotes des deux appareils.

En novembre 2012, un bimoteur militaire de type CASA C-295, qui transportait une cargaison de papier fiduciaire pour la fabrication de billets pour la Banque d’Algérie et avait à son bord cinq militaires et un représentant de la Banque d’Algérie s’était écrasé en Lozère. Il n’y avait eu aucun survivant.

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