- Selon le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Micro Entreprise, Nassim Diafat, « 47% des micro-entreprises pâtissent de problèmes de liquidité financière donnant lieu à l’arrêt de leur activité ».
- Le gouvernement algérien chercherait il à renouer le dialogue avec les PME algérienne à l’approche des élections locales en faisant miroiter la possibilité d’une quasi amnistie à peine voilée (étalée sur dix ans) au profit des détenteurs des anciens crédits Ansej ?
Lors d’une rencontre nationale organisée lundi avec les représentants des associations et des organisations activant dans le domaine des micro-entreprises et de l’entrepreneuriat, M. Diafat a annoncé, lundi à Alger, la création de la Commission nationale consultative des micro-entreprises, une instance mise en place pour appuyer les cellules d’écoutes, évaluer l’efficacité du soutien et du développement des micro-entreprises, et promouvoir le dialogue et la concertation.
Elle sera constituée de représentants de l’administration centrale, de représentants de l’Agence nationale d’appui et du développement de l’entrepreneuriat (ANADE) et de représentants de la société civile au niveau national et régional.
Le ministre a fait savoir qu’il sera procédé au refinancement des micro-entreprises en difficulté, notamment celles impactées par les catastrophes nationales ou pâtissant de difficultés de liquidité, et ce, en leur accordant un crédit d’exploitation d’une valeur de cent millions de centimes.
Par ailleurs, et en ce qui concerne les poursuites judiciaires des jeunes qui n’ont pas remboursé leurs crédits, le ministre a précisé qu’il n’y aura pas d’effacement de la dette, mais un rééchelonnement, même sur dix ans, ajoutant qu’il y aura des exceptions pour les entreprises qui ont subi des catastrophes naturelles ou en cas de décès du concerné.
Quant à la commission en question, elle se chargera, explique Diafat, d’émettre des recommandations relatives à l’encouragement, au développement des micro-entreprises et à la proposition des mécanismes qui œuvrent à améliorer son environnement et faciliter son adaptation aux nouvelles technologies, avec encouragement de l’appui à l’innovation dans les micro-entreprises, a indiqué le ministre.