Les lettres et les appels des ONG internationales à la libération du journaliste en détention, Ihsane El Kadi, continuent d’affluer au bureau du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Après Reporter Sans frontières (RSF), qui lui a remis une lettre, le 3 mai dernier, lui demandant de libérer Ihsane El Kadi, c’est au tour d’Amnesty International d’adresser un courrier au Chef de l’État lui demandant de « libérer immédiatement et sans conditions » le journaliste, en détention depuis décembre 2022.
Dans sa lettre du jeudi 20 juillet 2023, Amnesty International à réagi à la condamnation en appel du journaliste, le 18 juin dernier, à sept ans de prison, dont cinq ans ferme, rappelant que « la Cour d’appel n’a pas reconnu ni sanctionné les violations dont Ihsane El Kadi a été victime dès le moment de son arrestation ».
L’ONG qui a exprimé ses « vives préoccupations » suite à la condamnation en appel de Ihsane El Kadi, considère que le journaliste « doit être libéré immédiatement de la prison d’El Harrach où il se trouve toujours, et sa condamnation doit être annulée ».
Amnesty a demandé également « de mettre fin à la censure et à la répression ciblée exercées contre les médias et journalistes indépendants en Algérie au moyen d’articles du Code pénal rédigés en termes vagues qui sont utilisés pour violer le droit à la liberté d’expression ».
Voici le contenu intégral de la lettre d’Amnesty international adressée au président de la république, Abdelmadjid Tebboune