L’opposant Karim Tabbou est de retour sur la scène politique ! Le coordinateur de l’UDS vient de reprendre son activité politique, après un an d’interdiction il a organisé une conférence de presse ce mercredi 16 décembre 2020 à Alger.
Tabbou estime que « la sortie de crise se base sur trois impératifs politiques tout en exprimant sa position sur les évènements que vit le pays».
Il a noté qu’une année après « le coup de force électoral du 12 décembre 2019, le pays est plongé dans une crise politique profonde.» Pour l’ancien leader du FFS, « l’impasse est totale et les risques pour l’avenir de générations entières sont réels : blocage institutionnel, crise économique, marasme social, tous les signaux sont au rouge et le peuple algérien vit une réelle inquiétude pour son avenir ».
« Dans une position frôlant la menace et le chantage, le pouvoir a refusé toute idée de transition et de changement. Il a imposé un processus de faux dialogue, de fausses représentations et de fausses élections, avec pour résultat un pays à l’arrêt ! » a martelé Tabbou.
Pour sortir de « cette impasse et pour redonner de l’espoir » l’opposant exige « un changement profond, radical et immédiat ». Pour cela, il propose « trois impératifs politiques (qui) constituent le consensus national sans lequel aucune autre solution ne peut être fiable ». Il s’agit « d’engager le pays dans un processus politique rassembleur et inclusif devant aboutir à la mise en place d’un Etat de droit », de « prendre toutes les mesures pour consacrer l’indépendance de la justice » et de « mettre en place un mécanisme électoral transparent et démocratique qui garantira la consécration entière de la souveraineté populaire ».
Il poursuit : « un tel processus apportera les solutions aux questions essentielles de la vie de la nation à savoir : l’espoir, la confiance et la justice ». « Le changement est une revendication populaire et une exigence historique, l’élection d’une assemblée nationale constituante souveraine pourrait être l’acte fondateur voir l’un des jalons de la construction d’une Algérie libre, prospère, sociale et démocratique.»