Les prix du pétrole ont enregistré une légère baisse, ce vendredi 8 juillet, lestés par les craintes d’un ralentissement économique mondiale qui minerait la demande, alors que la crainte principale reste l’approvisionnement qui préoccupe le marché.
En effet, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre prochain, a perdu ce vendredi -0,26% et se stabilise à 104,38 dollars. Quant au WTI américain, pour livraison en août, fléchissait quant à lui de -0,44% et atteint 102,28 dollars.
Le baril de brut algérien, Saharan Blend résiste à l’instabilité du marché et garde son niveau de la semaine et se stabilise à 117 dollars, malgré le recule de 4,33% enregistré sur la semaine d’avant.
Les analystes expliquent que les deux références du pétrole étaient en baisse, « les investisseurs pétroliers doutant de plus en plus de la résilience de la demande mondiale ». Les cours du brut se maintenaient toutefois au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars le baril, après une semaine très volatile.
Jeudi, un tribunal russe a ordonné la suspension pendant 30 jours des expéditions de pétrole en provenance du Kazakhstan via un oléoduc débouchant sur le port russe de Novorossiisk, en mer Noire.
Le consortium exploitant l’oléoduc a fait appel, ce qui a suspendu la décision judiciaire pour le moment, a indiqué le ministre kazakh de l’Energie.
En parallèle, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) apparaît comme étant proche du maximum de ses capacités de production, de nombreux pays luttant également pour atteindre leurs quotas.