L’aube d’une Algérie nouvelle, c’est ce qu’annonce le Manifeste pour l’Algérie nouvelle. Un document paraphé par des algériennes et algériens issus de différents horizons professionnels et particulièrement celui de la presse nationale.
Entre autres personnalités signataires figure Arezki Ait Larbi, dont le nom apparaît aux cotés d’autres leaders de l’opinion comme El Kadi Ihsan, Omar Belhouchet…Le manifeste qui appelle à réveiller le sursaut libérateur, hélas avorté de 1962 à nos jours, exhorte à parachever l’œuvre de libération entamée par le mouvement nationaliste algérien, puis portée par la glorieuse révolution de novembre.
Il esquisse les contours d’une constitution devant mettre fin à l’usurpation de la souveraineté populaire. Et préparant la naissance et le développement de la nouvelle république en combinant valeurs, principes et fondements de la démocratie avec le référentiel mémoriel dont la lutte de libération nationale reste un exemple et l’élément constitutif de l’édification de l’Etat national souverain. Les rédacteurs de ce manifestent partent du principe que le pouvoir constituant revient au peuple et que le mot d’ordre du Mouvement national dès 1926 est l’indépendance de l’Algérie par l’élection d’une assemblée constituante souveraine.