Développement de la filière oléicole : L’UE se dit prête à accompagner les exportations algériennes - Maghreb Emergent

Développement de la filière oléicole : L’UE se dit prête à accompagner les exportations algériennes

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le Programme d’Appui au Secteur de l’Agriculture (PASA) en Algérie, lancé en 2018 par l’Union Européenne en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a été officiellement clôturé en cette fin d’année, après cinq ans passés au service de la filière algérienne d’oléicole.

En cette occasion, un séminaire a été organisé lundi à Alger, en présence des hauts représentants de l’Union Européenne et du ministère de l’Agriculture, ainsi que des experts, formateurs, conseillers, bénéficiaires et des responsables qui ont piloté le projet dans les wilayas de Béjaïa, Bouira et Tizi-Ouzou.

Dans son discours d’ouverture, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, M. Thomas Eckert, a qualifié la coopération avec les partenaires algériens d’« importante », considérant qu’elle intervient dans un secteur clé « dans lequel nous étions engagés ensemble entre Algériens et Européens pendant les cinq dernières années », a-t-il souligné.

Selon M. Eckert, l’objectif du programme PASA est le renforcement de plusieurs filières stratégiques pour la sécurité alimentaire de l’Algérie et celles ayant un potentiel significatif pour l’exportation, en l’occurrence les filières dattes, olive et maraîchage.

Indiquant qu’en Algérie la culture d’olive a connu une « croissance impressionnante », en espace de 20 ans, passant de 200 mille hectares à 500 milles cultivés, le représentant de l’UE a affirmé que le futur de cette filière en Algérie, reste “très prometteur”.

Tout en rappelant que la mise en œuvre de ce programme a été confié au partenaire français, Expertise France (une agence française de coopération technique internationale), le chef de la délégation de l’UE s’est dit « réjoui du résultat concret de notre projet sur le terrain ». « La mise en œuvre du dispositif a permis la formation 45 conseillés sur l’oléiculture et  20 sur l’oléification, ce qui est important pour la performance en amant et en aval de la filière », a-t-il expliqué.      

De grands potentiels pour l’exportation

Dans ce sillage, l’ambassadeur de l’Union européenne à Alger a assuré que l’huile d’olive algérienne représente « un élément fort avec de grands potentiels pour l’exportation ». Dans ce sens, il a exprimé le soutient de l’UE avec « un grand engagement » des orientations du pays vers l’exportation. « Avec mes collègues de la délégation de l’UE et nos services à Bruxelles, nous resterons prêts pour mobiliser ce potentiel dans une relation économique gagnant-gagnant, pour l‘Algérie et l’Europe », a affirmé M. Thomas Eckert.

Pour sa part, le chef de projet PASA, M. Olivier Rives, a souligné l’originalité qui a marqué ce programme notamment sur l’innovation, en indiquant qu’il a été élargi vers d’autres wilayas.

« Sur l’axe de la capitalisation, le dispositif d’appui-conseil a démarré sur trois wilayas, mais victime de sa réussite, on a été poussé à l’amplifier, suite à la demande des services du ministère de l’Agriculture », a expliqué le chef du projet PASA.

La demande formulée à la délégation de l’UE par les responsables du projet, pour élargir ce programme, a été accepté « à la grande surprise » des initiateurs du projet, a souligné M. Rives. Ainsi le programme a connu une extension sur les cinq wilayas voisines dont certaine se sont vite rattrapé dans l’avancement du programme.

Il est à noter que le PASA– Pôle Soummam, lancé en octobre 2018 et cofinancé par l’Union Européenne, est un projet dédié au renforcement de trois filières stratégiques en Algérie (dattes, olive et maraîchage). Depuis son lancement, il a réussi à mettre en place les bases d’une oléiculture durable et compétitive dans les wilayas de Bejaïa, Bouira et Tizi-Ouzou et ce, au travers des activités de renforcement de capacités, de formation, d’accompagnement et d’organisation des producteurs et de petites entreprises ainsi que de renforcement des institutions techniques et de recherche venant en appui à la filière.

Le programme a ainsi pu contribuer à l’obtention d’un capital humain, technique et matériel pour la filière huile d’olive. En intervenant de l’amont à l’aval de la filière, ce programme a répondu aux enjeux et attentes des acteurs, au regard des activités réalisées et leurs résultats, mais aussi par la posture et la méthodologie employées.

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