L’Union Européenne veut renforcer son partenariat énergétique avec l’Algérie. Selon la Commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, l’UE est prête « à consolider et à développer davantage un partenariat énergétique avec l’Algérie.
« l’Algérie dispose d’abondantes sources d’énergies renouvelables, solaires et éoliennes qui lui permettent de devenir un leader mondial », a fait observer Mme Simson, en marge de la 4ème réunion annuelle du dialogue énergétique entre l’Algérie et l’UE qu’elle a co-présidé avec le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.
Considérant que l’Algérie reste « un fournisseur important et fiable », la Commissaire européenne à l’énergie a indiqué que les deux parties travaillent déjà ensemble sur le développement des énergies renouvelables avec le projet commun « Taka Nadhifa ».
« L’UE est prête à faire beaucoup plus dans ce domaine et à mobiliser un financement européen important du Fonds européen pour le développement durable en coopération avec nos banques de développement comme la Banque européenne d’investissement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement », a-t-elle fait savoir.
Concernant la coopération dans le secteur de l’hydrogène vert, Mme Simson a affirmé qu' »un éventuel partenariat UE-Algérie sur l’hydrogène pourrait permettre de développer la production, la consommation et le commerce d’hydrogène renouvelable et de dérivés ».
Pour le Commissaire européenne, les deux pays doivent travailler ensemble « pour créer les bonnes conditions pour attirer les investissements et promouvoir les partenariats des entreprises européennes et algériennes ».