Le RCD a dénoncé lundi, en début de soirée, la dissolution de la ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), un acte qualifié de « despotique ».
La dissolution « quasi clandestine » de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) « signe un acte plus proche du despotisme que d’un pouvoir autoritaire », écrit le RCD dans un communiqué publié sur son compte facebook.
Les raisons avancées dans le document officiel à savoir » travailler avec d’autres organisations des droits de l’homme dans le monde » et » le caractère universel et indivisible de ces droits » comme devise de la LADDH « augurent d’une volonté de musellement de toute la vie politique, sociale et culturelle du pays », estime ce parti, l’un des rares à avoir réagi pour l’heure.
« Concomitamment à cette affirmation d’une orientation répressive dans divers domaines , les nouveaux textes de lois déposés à l’APN concernant les activités syndicales, associatives et la criminalisation des financements des activités publiques autonomes sont la confirmation éclatante de la poursuite et de l’aggravation de cette politique du pire », souligne le texte.
Tout en dénonçant cette « orientation », le RCD réaffirme qu’aucune politique qui exclut les organisations du peuple algérien pour leur « substituer le recrutement de clientèles ne peut être viable et durable ». « Notre pays a déjà fait l’expérience et a payé à maintes reprises le prix de tels égarements », conclut le communiqué.