Dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon, durant l’année 2023, les services des douanes algériennes ont constaté que 50% de ces produits concernent la pièce de rechange.
Selon les chiffres avancés par le sous-directeur de la lutte contre la fraude auprès de la direction générale des douanes, Arezki Hennad, près de 400.000 produits ont été saisis par ses services durant l’année dernière.
S’exprimant lors du 7e Colloque international sur la contrefaçon, organisé par le World Trade Center Algiers (WTCA) le même responsable a précisé, dans ce contexte, qu’en plus des pièces de rechanges contrefaits, le phénomène de la contrefaçon concernait en 2023 également les produits cosmétiques à hauteur de 45%, suivis par les articles de sport (3%) et les articles vestimentaires (2%).
Le même responsable a relevé également que la provenance de ces produits contrefaits est principalement la Chine (54,4 %) et les Emirats arabes unis (45,5).
Depuis la mise en place du dispositif de retenues d’articles pour suspicion de contrefaçon en 2007, les services des douanes ont saisi jusqu’à l’année 2023, plus de 14,50 millions d’articles, a-t-il aussi mentionné.
45 requêtes des opérateurs économiques durant les 9 premiers mois de 2024
S’agissant des demandes d’interventions émanant des opérateurs économiques pour des cas de contrefaçon et d’atteinte à la propriété intellectuelle, elles ont atteint, selon M. Hennad, le nombre 45 requêtes durant les 9 premiers mois de 2024, et pour lesquelles 43 alertes ont été émises.
Ces demandes d’intervention sur des cas de contrefaçon sont examinées et vérifiées pour la conformité de leur enregistrement auprès de l’Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI) avant la diffusion d’une alerte, a-t-il encore expliqué.
Au total, les services des Douanes algériennes ont reçu près de 700 demandes d’intervention depuis la mise en place du dispositif de lutte contre ce phénomène en 2007, alors que le nombre d’alertes diffusées avait atteint le chiffre de 551 durant la même période. Concernant le phénomène de la contrefaçon des médicaments, le responsable a souligné que les opérateurs pharmaceutiques du secteur n’ont pas encore introduit de demande d’intervention.
Il a assuré que l’Etat a mis en place un contrôle strict des opérations commerciales des produits pharmaceutiques soumises à un règlement délivré par le ministère en charge de l’industrie pharmaceutique.
N.N