Au moment où la digitalisation et le numérique dominent toutes les tendances, notamment dans la sphère économique, la fiscalité en Algérie continue de mettre les bâtons dans les roues des opérateurs du e-commerce.
Le président du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), Bachir Tadj Eddine, s’est indigné contre la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), institué sur les opérations de commerce électronique, dans le cadre de la loi de finances 2022. Une taxe fixée à 19%, alors qu’elle était de 9 % auparavant.
Selon le président du GAAN, qui est intervenu lors de la 6ème édition du Forum « Rakmana », organisée par ce même groupement, cette nouvelle taxe (19 %), est venu complètement à l’opposé de ce que réclamaient les opérateurs du secteur. « Nous avions réclamé la suppression d’impôts pour l’e-commerce durant trois ans afin d’inciter les commerçants et les clients à l’utilisation des moyens de paiement électronique », a-t-il mentionné.
Dans ce même contexte, Tadj Eddine, a alerté les pouvoirs publics sur l’émergence d’un « marché parallèle sur Internet plus important que le marché parallèle actuel ».
Par ailleurs, il a été souligné par le président du GAAN, de la nécessité de la révision du cadre juridique du commerce électronique, notamment la loi 18-05 du 10 mai 2018.
Selon lui, il est urgent de procéder à la révision de ce texte de loi en tenant compte des évolutions intervenues. Tadj Eddine a affiché la disponibilité des membres du GAAN, a formuler des propositions dans ce domaine et à les soumettre au gouvernement