Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que les eaux traitées ne sont utilisées qu’à un faible niveau ne dépassant pas les de 10%.
Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le chef de l’Etat indiqué que des orientations avaient été données au ministère de l’Agriculture et du Développement rural à l’effet d’arrêter un calendrier pour augmenter le taux d’utilisation des eaux traitées dans l’irrigation.
Par ailleurs, Tebboune, a affirmé que les projets en cours dans le domaine de l’hydraulique, notamment s’agissant des stations de dessalement de l’eau de mer, étaient à même d’assurer un approvisionnement régulier en eau potable pendant au moins 15 ans.
Selon le chef de l’Etat, les projets de dessalement de l’eau de mer, en cours de réalisation, constituent la seule solution pour assurer un approvisionnement régulier en eau potable dans le nord du pays, tandis que pour les régions du sud, il est possible de recourir à la réalisation de nouveaux projets de grands transferts d’eau.
« Nous recourrons, si besoin est, à la réalisation de projets de transfert d’eaux de Timimoun à Béchar, à l’instar du projet de transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset », a précisé le Président Tebboune, assurant que « les moyens sont disponibles, aussi bien en termes de techniciens que de ressources en eau ».
Rappelant que le stress hydrique était une problématique « mondiale », du fait des changements climatiques, le Président Tebboune a affirmé la possibilité de « lancer, à l’avenir, des projets de transfert d’eau du Touat, Gourara et In Saleh pour approvisionner les régions avoisinantes ».
S’agissant du dessalement de l’eau de la mer, le président de la République a affirmé que « l’Algérie a occupé, en peu de temps, la première place à l’échelle africaine et la troisième sur le plan arabe, derrière l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, en la matière ».
SS