Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a annoncé mardi qu’il allait renouer avec la contestation, en raison notamment des pressions que subissent les syndicalistes du principal syndicat autonome du pays.
Dans un communiqué sanctionnant la session ordinaire de son conseil national, tenue lundi à Blida, le CNAPESTE a dénoncé « la poursuite des politiques de pression pratiquée contre ses délégués syndicaux dans plusieurs wilayas en les ciblant et en les entraînant devant les tribunaux. »
Les membres du Conseil national du CNAPESTE ont rejeté toutes les formes de discours visant les enseignants et leur syndicat. Il regrette notamment l’atmosphère actuelle « dominée par les troubles, les pressions et les dommages physiques, moraux et psychologiques que subissent les enseignants » ainsi que « les conditions de vie difficiles résultant de la terrible faiblesse du pouvoir d’achat ».
Le CNAPESTE a exprimé son exaspération quant aux cas de « violence et d’agression contre les enseignants » qui, selon lui, « ne bénéficient d’aucune protection légale et morale ». Il renouvelle à cet effet son appel à la nécessité de « promulguer une loi pour protéger l’enseignant ».
Le syndicat a en outre réitéré ses revendications professionnelles et sociales antérieures. Ses membres ont décidé à l’unanimité « d’entamer une grève de deux jours chaque semaine à partir du 28 février mars prochain et de boycotter l’inscription des notes des examens », en « appelant tous les enseignants à tenir des assemblées générales les jours la grève ».