Naïma Salhi-Leghlimi, ancienne députée de la wilaya de Boumerdès et présidente du Parti de l’Équité et de la Proclamation (PEP), revient sous les projecteurs malgré son statut de femme politique controversée.
Ayant défrayé la chronique et suscité de nombreuses polémiques durant le Hirak et peu après pour ses discours racistes visant les habitants de Kabylie, Naima Salhi avait été ciblée par de nombreuses plaintes de la part de citoyens, mais également d’avocats. Elle a été condamnée à deux reprises pour des propos haineux pour des peines de prison qu’elle n’a pas purgé au demeurant. Aujourd’hui, contre toute attente et après une éclipse de plusieurs mois, elle fait son retour en tant que soutien du candidat Abdelmadjid Tebboune pour lequel elle mène campagne dans la wilaya de Tizi Ouzou. L’information a été donnée par le journaliste et éditeur Arezki Ait-Larbi sur son compte Facebook.
« Après un certain silence, l’ancienne délinquante, qui avait qualifié l’héroïne de la Révolution algérienne Djamila Bouhired de création de la France, revient en force pour soutenir Abdelmadjid Tebboune à… Tizi Ouzou », a-t-il indiqué.
Naïma Salhi-Leghlimi avait disparu des radars médiatiques et politiques après sa condamnation à une peine de prison ferme sans dépôt. Elle avait été jugée pour plusieurs infractions, dont « atteinte à l’unité nationale », « incitation à la haine raciale », « appel au meurtre », « propos diffamatoires » et « publications portant atteinte à l’intérêt national ».
Pour Arezki Ait-Larbi, « le candidat indépendant est incontestablement le plus écolo des candidats : il a l’art de recycler les déchets du système… »