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En Algérie, “J’irai dormir chez vous” s’est transformé en “J’irai dormir escorté par la police”

Par Maghreb Émergent
mars 10, 2024
En Algérie, “J’irai dormir chez vous” s’est transformé en “J’irai dormir escorté par la police”

L’explorateur globe-trotter Antoine de Maximy, connu pour son émission emblématique “J’irai dormir chez vous”, a récemment traversé la Méditerranée pour découvrir l’Algérie sous un angle inédit. Cependant, son séjour a pris une tournure inattendue lorsqu’il s’est retrouvé escorté par les forces de l’ordre locales, une situation à laquelle il n’était pas préparé. 

Dans les colonnes d’un magazine français, l’animateur de 64 ans a révélé que malgré son désir d’anonymat, il a été accueilli en véritable célébrité lors de son passage en Algérie. Souvent reconnu dans les pays francophones, il a cette fois bénéficié d’une escorte policière “encombrante mais toujours le sourire aux lèvres”, selon ses propres mots.

Cette présence constante des forces de l’ordre a déstabilisé Antoine de Maximy au point qu’une vidéo le montre filmant deux policiers qui le surveillaient de près. L’un d’entre eux, assis dans un café et portant une casquette, écoutait attentivement tout ce qui se disait, tandis que l’autre est arrivé vers la fin de la séquence, visiblement énervé. Ce dernier a reproché à l’animateur de ne pas répondre au téléphone et lui a carrément donné l’ordre de quitter les lieux et de le suivre, car il était attendu à l’administration.

“Au début, je ne savais même pas ce que j’avais le droit de faire”, a-t-il confié. L’explorateur suppose que cette mesure de sécurité était motivée par la crainte des autorités qu’il lui arrive quelque chose, mais il regrette l’interférence causée par cette présence policière non désirée.

Habitué à prendre des précautions pour préserver son anonymat, Antoine de Maximy n’avait pas anticipé cette situation. Il veille généralement à ne pas divulguer sa destination à l’avance pour éviter d’être accueilli comme une personnalité dès son arrivée. Lors de son atterrissage à Alger en septembre dernier, il n’était resté que brièvement dans la capitale avant de se rendre à Oran et en Kabylie, où il a pu faire de belles rencontres malgré l’escorte policière inattendue.

Cette expérience singulière met en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les explorateurs et journalistes lorsqu’ils cherchent à découvrir un pays de manière authentique, sans être pris en charge par les autorités locales.

Pour Antoine de Maximy, ce voyage en Algérie restera certainement une expérience mémorable, bien que teintée d’une certaine frustration face à l’omniprésence des forces de l’ordre.

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