Ce recours au blocage des réseaux sociaux contredit les déclarations précédentes de la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit. Cette dernière a affirmé, à plusieurs reprises, que son département n’aura pas recours à la perturbation de l’accès à internet cette année.
L’accès aux réseaux sociaux sur l’internet mobile et filaire a une nouvelle fois été perturbé jeudi 13 juillet en raison de la session exceptionnelle de l’examen du baccalauréat, pour éviter « la fraude » lors de l’examen mais pénalisant un grand nombre d’utilisateurs.
La « session des retardataires », prévue du 13 au 17 juillet, ne concerne qu’un peu plus de 104.000 candidats qui ont été exclu de la session ordinaire en juin dernier. Les autorités ont, cependant, jugé inévitable de priver des millions d’internautes, dont un grand nombre de professions, d’accès libre à internet sur ADSL, 3G et 4G pendant les heures d’examen.
Ce recours au blocage des réseaux sociaux contredit les déclarations précédentes de la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit. Cette dernière a affirmé, à plusieurs reprises, que son département n’aura pas recours à la perturbation de l’accès à internet cette année.
En théorie, et comme pour la précédente session, l’utilisation des téléphones mobiles ou tout autre moyen de communication a été interdite à l’intérieur des centres d’examen.
Malgré cette interdiction, lors de la première session du bac, du 11 au 15 juin, l’accès à Facebook, Twitter, Instagram, Viber et autres services avaient également été bloqué. Çela n’avait pas empêché des cas de publication des sujets et réponses sur les réseaux sociaux, comme à Laghouat où 8 personnes ont été condamnées à une année de prison avec sursis et une amende de 50 000 DA.
L’Algérie rejoint la liste des pays qui coupent régulièrement internet pour « protéger » un examen, une liste qui comprend également l’Ethiopie et l’Irak.