Energie : l’Algérie prochainement en mesure d’exporter des dérivés pétroliers, selon le président de l’ARH - Maghreb Emergent

Energie : l’Algérie prochainement en mesure d’exporter des dérivés pétroliers, selon le président de l’ARH

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Le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, a fait part de l’augmentation de la consommation des carburants après le retour à l’activité économique avec la stabilisation de la situation épidémiologique. Optimiste, il a assuré que l’Algérie pourra exporter des dérivés pétroliers après la mise en service de la raffinerie de Hassi Messaoud.

Intervenant ce mercredi matin sur les ondes de la première chaîne de la Radio nationale, Rachid Nadil a indiqué que la consommation de carburants a augmenté au cours du premier trimestre de cette année par rapport à l’année précédente, atteignant 1,2 million de tonnes pour l’essence, 2,5 millions de tonnes pour le diesel, soulignant que la production nationale couvre la demande. Il a assuré qu’ « un excédent sera enregistré à l’avenir après la mise en service de la raffinerie de Hassi Messaoud, et l’Algérie se tournera alors vers l’exportation des dérivés pétroliers. »

Le président de l’ARH a révélé que les résultats économiques de la décision du ministère de l’Énergie, prise en juillet 2021, de retirer l’essence super des stations ont commencé à apparaître sur le terrain car, selon lui, l’Algérie n’importe plus aucun litre de ce carburant, soulignant que cela a permis à l’État d’économiser 500 000 dollars par an, en plus d’avoir réduit les coûts de transport, de stockage et d’entretien des réservoirs.

Rachid Nadil a par ailleurs estimé que la loi sur les hydrocarbures de 2019 « fournissait toutes les facilités aux investisseurs afin de concourir dans le domaine de l’énergie, qu’il s’agisse d’entreprises publiques ou privées, notant que l’Algérie, à travers Naftal, a ouvert la voie à l’investissement local dans la production d’équipements, et ce, que ce soit en faveur des entreprises locales ou étrangères, à l’instar des entreprises italiennes et polonaises.

Le patron de l’ARH a affirmé que l’Algérie était en mesure d’exporter des produits pétroliers, car elle a acquis suffisamment d’expérience, soulignant que notre pays disposait de cinq raffineries en attendant l’entrée en service de celle de Hassi Messaoud, ce qui, selon lui, mettra définitivement fin aux problèmes d’approvisionnement du marché national.

Rachid Nadil a mis en exergue l’existence d’une coordination globale entre l’ARH et les différentes directions de l’énergie à travers le pays afin d’améliorer la qualité des services rendus aux consommateurs au niveau des stations de distribution de carburant publiques ou privées, qui comptent 2 700 stations, avec une tendance au renforcement pour le sud du pays.

R. Amzal

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