Les hydrocarbures et énergies renouvelables algériens continuent de susciter l’intérêt des grands groupes énergétiques, notamment européens. Un intérêt grandissant depuis le début de la crise énergétique en Europe, suite à l’invasion russe en Ukraine en 2022.
Selon un communiqué du ministère de l’Énergie et des mines, le ministre, Mohamed Arkab, a reçu, mardi 28 mars à Alger, la directrice générale du groupe énergétique français Engie, Catherine MacGregor, « pour évoquer les perspectives de collaboration bilatérale et l’état du marché international du gaz ».
Mohamed Arkab et Catherine MacGregor « ont abordé l’état actuel du marché international du gaz naturel et son évolution ainsi que les opportunités d’affaires », indique le même communiqué. Il a été question, selon la même source, des « perspectives de futurs investissements dans le domaine de l’exportation de l’électricité verte, les énergies nouvelles et renouvelables ».
Auparavant, la première responsable du groupe énergétique français a été reçue par le PDG du groupe Sonatrach. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur « l’évolution des marchés gazier et énergétique en général et les défis auxquels fait face aujourd’hui la Communauté mondiale de l’énergie », selon un communiqué de Sonatrach.
Cette visite s’inscrit dans le prolongement des discussions engagées entre les deux parties en marge de la visite d’Emanuel Macron en août dernier en Algérie. Ces discussions avaient porté sur l’établissement de contrats relatifs à l’approvisionnement en gaz dont un contrat avait été signé un mois plutôt entre le groupe Sonatrach et le groupe Engie. La France est aussi intéressée par des investissements dans le domaine énergétique. Fortement sollicitée depuis la guerre en Ukraine, l’Algérie entend se positionner sur le marché grâce notamment à la nouvelle loi sur l’investissement et les investissements engagées dans l’exploration et l’exploitation du gaz.