Les cours du pétrole tentaient de rebondir vendredi à New York, à la fin d’une semaine terne qui a vu les inquiétudes sur la production américaine prendre le pas sur une potentielle prolongation de l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Vers 13H15 GMT, le prix du baril de « light sweet crude », référence américaine du brut, prenait 41 cents à 49,38 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur les marchés asiatiques, qui ferment dans la matinée en fonction du décalage horaire, les cours du pétrole rebondissaient vendredi dans un contexte incertain après avoir chuté en raison des préoccupations sur l’excès d’offre. Vers 04H45 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin, prenait 49 cents à 49,46 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juin, gagnait 48 cents à 51,92 dollars.
Sur les marchés européens, le Brent, brut de référence de la mer du Nord, était sur les marchés européens à 52,36 dollars vendredi, quelques heures avant la clôture des marchés. Le prix moyen des 13 bruts de l’OPEP était de 48,90 dollars jeudi, en baisse de 0,73 dollars par rapport au cours de la veille (49,63 dollars), selon le secrétariat général de l’Organisation
Dans l’immédiat, « on a eu un rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui a montré un respect important » des limites fixées par le cartel et ses partenaires, a mis en avant Jason Schenker de Prestige Economics.
L’OPEP a annoncé vendredi que ses membres et les onze pays engagés à ses côtés à réduire leur production sont parvenus à un taux de conformité aux quotas de 98% en mars, soit une augmentation de 4 points par rapport au mois précédent. « Les représentants de l’OPEP ont fait la veille des déclarations parfois contradictoires au sujet d’une extension de la réduction de la production », ont estimé dans une note les analystes de Commerzbank, évoquant notamment l’Irak qui, sans remettre en cause le principe d’une prolongation, réclamerait des niveaux de production supérieurs.
Le tassement plus fort que prévu de la croissance américaine au 1er trimestre, annoncée peu avant l’ouverture, ne semblait guère ralentir la bonne trajectoire des prix vendredi.