Dans l’objectif de réduire le recours aux carburants polluants (essences, gazoil et diesel), une rencontre interministérielle sera tenue lundi prochain à Alger sur la promotion des carburants propres, notamment le GPLc et le GNC.
C’est ce qu’a annoncé ce jeudi le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, Chems-Eddine Chitour, lors d’une visite d’inspection effectuée au niveau de la station GNC (gaz naturel comprimé) de Naftal située dans la commune de Rouiba à l’Est d’Alger.
La rencontre regroupera, en plus du ministère de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, trois autres secteurs concernés par le dossier des énergies propres, à savoir le ministère de l’Energie, celui des transports en plus du ministère des start-ups, a indiqué Chitour.
Le ministre a fait savoir que cette réunion portera sur les actions à engager pour la promotion du GNC et la réduction progressive des essences, du gasoil et du diesel, ainsi que sur le programme de conversion des 200 000 véhicules en GPLc.
A ce titre, Chitour a évoqué l’implication de 200 micro-entreprises au programme de conversion de ces véhicules en GPLc prévue pour 2021, rappelant que le coût des 200.000 kits importés atteindrait 60 millions d’euros à raison de 300 euros l’unité.
Selon le ministre, l’Etat supportera 50% du coût de la conversion des véhicules en GPLc, affirmant néanmoins que la priorité sera accordée aux chauffeurs de taxis.
S’adressant aux responsables de Naftal, il a mis en avant la nouvelle politique énergétique du pays « qui mise énormément sur la rationalisation de la consommation d’énergie dans le secteur du transport qui absorbe à lui seul 40% de l’énergie produite ».
Cette politique, a-t-il poursuivi, consiste également à réduire l’importation des carburants (essences et diesel) pour les besoins des transports, en rappelant que le pays importe annuellement près de 2 millions de tonnes de carburants pour un montant de 2 milliards de dollars.
Pour rationaliser la consommation des carburants dans le secteur, le ministre recommande également de réduire l’importation des voitures qui consomment plus de 5 litres aux 100 kilomètres.« Nous sommes en moyenne à 7 litres consommés aux 100 km, contre 5 litres aux 100 km en Europe », a-t-il fait constater.