L’Algérie tient à renforcer ses relations de coopération dans le domaine énergétique avec l’entreprise chinoise, Sinopec. Plusieurs projets dans le secteur des énergies renouvelables ont été évoqués lors de la rencontre qui a eu lieu ce dimanche à Alger, entre le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, et le vice-président de Sinopac, Liu Hongbin.
Lors de cet entretien, les deux parties ont mis en avant les projets de partenariats qui peuvent être conclus dans le domaine des Énergies nouvelles et renouvelables (EnR). Il s’agit notamment du solaire photovoltaïque, l’hydrogène, l’éolien et la géothermie, ainsi que dans le domaine de la fabrication des équipements et l’exploitation des ressources minières utilisées dans l’industrie des EnR, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Passant en revue les relations de coopération et de partenariat unissant les deux entreprises, Sonatrach et Sinopec, et les perspectives de leur renforcement, les deux parties n’ont pas manqué de se féliciter de « l’excellence et de la solidité de ces relations ».
Il a été question également, lors de cette rencontre, des opportunités d’affaires et les perspectives futures d’investissement de Sinopec en Algérie dans le domaine des hydrocarbures, notamment l’exploration, l’augmentation de la production et du taux de récupération.
Autre centre d’intérêt: les opportunités d’investissements dans le domaine de la pétrochimie et les industries de transformation, notamment dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ainsi que dans le cadre légal de l’investissement en Algérie, rapporte la même source.
Rappelons que la société Sinopec est présente en Algérie depuis 2002 et exploite avec le groupe Sonatrach le gisement de Zarzaitine, dans le cadre d’un contrat d’association ayant pour objet l’augmentation du taux de récupération des réserves de pétrole brut en place.
En mai 2022, Sonatrach et Sinopec avaient signé un nouveau contrat de partage de production couvrant ce périmètre de Zarzaitine, situé dans le bassin d’Illizi (sud-est algérien). L’investissement attendu pour ce programme est estimé à 490 millions de dollars américains. Il devrait permettre la récupération de près de 95 millions de barils d’huile.