L’ambassadeur de France en Algérie a exprimé jeudi, l’intérêt porté par les sociétés françaises au projet récemment lancé par le ministère, à savoir le projet « Solar 1000 ».
Le diplomate français a été reçu par le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane, avec lequel il a abordé les possibles axes de coopération dans le domaine des énergies renouvelables.
L’audience, qui s’est déroulée au siège du ministère, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales dans le domaine de la transition énergétique, notamment, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’hydrogène vert, a précisé la même source.
L’ambassadeur français était accompagné d’une délégation composée du responsable d’expertise France, Jeremie Pellet de la directrice de l’Agence Française de Développement (AFD) Sophie Aubert et du conseiller économique Mathieu Bruchon.
A cette occasion, Ziane a rappelé le projet d’envergure, adressé aux investisseurs étrangers et nationaux, que l’Algérie vient de lancer, pour l’installation de 1000 MW annuellement, 15 000 MW à l’horizon 2035, avec pour objectif d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national et d’amorcer la trajectoire prise par l’Algérie nouvelle.
Une coopération « gagnant-gagnant »
En outre, le ministre a souligné l’importance d’une coopération tangible et rentable avec la France, dans le cadre d’un esprit « gagnant-gagnant », notamment, dans le domaine de la transition énergétique, tout en respectant nos engagements climatiques pour l’atténuation des gaz à effet de serre.
De son côté, l’ambassadeur français a exprimé la disponibilité de la France à accompagner le plan de développement de la transition énergétique en Algérie, à travers l’assistance technique, notamment par l’AFD, présente en Algérie dans de nombreux projets de collaboration concernant le domaine énergétique.
Les deux parties ont convenu de mettre en place les possibles axes de coopération bilatérales concernant l’énergie solaire, éolienne, l’énergie thermique, le développement de l’autoconsommation et l’efficacité énergétique, selon la même source.