Sans surprise, aucune université algérienne ne figure dans le classement annuel des meilleures universités du monde, établi par l’organisation Shanghai Ranking Consultancy, publié le 15 août et qui est considéré commune une référence dans le monde entier depuis 2003. é
Les dix premières places sont trustées par les universités anglos-saxonnes. On y retrouve Harvard – Stanford – MIT Massachusetts -Berkley – Princeton – Columbia – California Institute of technology et University of Chicago, et deux des plus emblématiques universités britanniques, Cambridge et Oxford.
Au Maghreb, seule la Tunisie sauve la face avec l’université de Tunis El Manar qui figure dans le top 1000 des meilleurs établissements mondiaux.
Si les autorités algériennes font peu cas du classement, il n’en demeure pas moins que l’absence d’un établissement national parmi le top 1000 est un camouflet pour l’université algérienne. En 2016, Le ministre de l’enseignement supérieur Tahar Hadjar avait reproché à «certains médias nationaux de dénigrer l’image de l’Université algérienne en se basant sur le classement international », qu’il accusait d’être commercial, car beaucoup d’universités qui y figurent « sont privés et font donc du marketing pour attirer les étudiants, ce qui n’est pas le cas de l’Université algérienne qui est publique », avait-il déclaré.
Pour établir son classement SRC a établi une série de critères qui prennent en compte les performances académiques ou de recherche, le nombre de prix Nobel et de médailles Fields, les chercheurs très cités, les articles publiés dans les deux revues, Nature et Science, des articles indexés dans les principaux indices de citations et la performance académique par habitant d’une institution.
Pour chaque indicateur, l’établissement ayant obtenu le score le plus élevé se voit attribuer un score de 100, et les autres établissements sont calculés en pourcentage du score le plus élevé.