C’est officiel. Les investisseurs souhaitant contribuer à l’approvisionnement en ressources financières les start-up en Algérie, connu sous le nom financement participatif, auront le droit d’entrer en liaison, depuis des plateformes dédiées.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, qui a annoncé samedi cette nouvelle mesure, lors de son allocution prononcée à l’occasion de la réunion annuelle de la commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB), a précisé qu’après la publication dans le journal officiel du règlement, fixant les conditions d’accréditation et d’activité des conseillers en investissement participatif et de leur surveillance, il existe désormais un cadre légal régissant les conditions opérationnelles pour l’entrée en matière d’un nouvel élément dans le marché financier appelé conseiller en investissement participatif.
Le ministre a souligné que ce règlement « permettra à un grand nombre de profiter d’un financement participatif depuis des plateformes numériques, à travers l’entrée en contact de façon directe et transparente entre les start-up en recherche de financement, et les investisseurs souhaitant contribuer à l’approvisionnement en ressources financières ».
Le ministre a également indiqué que la COSOB en sa qualité d’autorité de régulation du marché boursier vise, à travers la création du statut de conseiller en investissement participatif, à apporter un participation complémentaire de soutien aux systèmes entrepreneuriaux de manière globale, en collaboration avec l’ensemble des intervenants dans la sphère des startups, dans le but de soutenir l’écosystème entrepreneurial.
Dans ce même cadre, Faid n’a pas manqué d’insister sur le fait que ce dispositif représente un des moyens de financement des initiatives entrepreneuriales et des start-up, et qu’il s’inscrit en tant que « complément d’autres mécanismes déjà en place ».
Faid a par ailleurs rappelé existence d’un fond de soutien et de développement des sociétés de capital investissement et qui leur permet de détenir plus de 49% du capital de la start-up ».