Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mouhamed Arkab, a révélé ce mardi qu’un accord est prévu avec le partenaire chinois, avant la fin du mois de mars courant, afin de lancer l’exploitation du gisement de fer de Ghar-Djebilet.
Le ministre, qui est intervenu devant le Comité économique de l’Assemblée nationale, a souligné que des consultations sont toujours en cours avec l’entreprise chinoise, pour parvenir un accord final et entamer l’exploitation de cette mine, située dans la wilaya de Tindouf.
Arkab avait indiqué en janvier dernier, faut-il le rappeler, que son département était en phase de « discussions directes » avec le partenaire étranger, retenu pour l’exploitation de cette mine, soulignant qu’il s’agissait d’un pays « ami », avec lequel l’Algérie travaille depuis longtemps sur ce dossier.
Le premier responsable du secteur minier avait déclaré en début d’année, que « c’est un grand challenge pour l’Algérie de terminer le mois de janvier et de concrétiser le premier projet et lancer les travaux le plutôt possible ». Il avait promis la construction du complexe d’exploitation et passer à la production sur le court terme.
Le ministre avait aussi indiqué que le cahier des charges a été finalisé et que la problématique de dé-phosphorisation qui constituait une contrainte au niveau de ce gisement a été identifiée avec le partenaire, « afin d’assurer sa réussite en passant en premier par une phase de construction qui est une phase pilote nécessaire ».
Pour rappel, ce projet devrait « officiellement » générer plus de 3 000 emplois, dont un millier pour lancer sa première phase d’exploitation. Les deux mégas gisements de fer, situés dans la wilaya de Tindouf, recelant quelque 3,5 milliards de tonnes de réserve.