Le président de l’Agence nationale de valorisation des produits hydrocarbures (ALNAFT), Mourad Beledjehem, a affirmé lundi, l’Algérie a signé six nouveaux contrats avec des investisseurs étrangers dans le domaine de la production et de l’exploitation d’hydrocarbures
Intervenant à l’occasion de l’ouverture de la 11ème édition du Salon professionnel international des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures à l’échelle méditerranéenne et africaine « NAPEC 2023 » à Oran, il a indiqué que l’Algérie est actuellement en « négociations avancées » avec plusieurs sociétés pour la signature de nouveaux contrats.
Sur un autre plan, le même responsable a signalé que l’Algérie, consciente de l’importance de la mutation mondiale vers les sources d’énergie renouvelable, estime également que « le pétrole et le gaz restent nécessaires pour répondre à la demande énergétique, à moyen et long terme », indiquant que « cette demande dépend de nos propres efforts et aussi de l’apport des investissements du partenariat dans le domaine du pétrole et du gaz ».
« Les partenariats étrangers restent une option stratégique »
Il a, en outre, souligné que l’Algérie entend développer et intensifier ses investissements dans le domaine pétrolier et gazier, car « les partenariats avec les compagnies pétrolières internationales restent une option stratégique pour atteindre cet important objectif d’investissement », a-t-il dit.
Beledjehem a aussi fait savoir que l’Algérie recherche des investisseurs capables de répondre à un ensemble de critères, tels que le partage des risques, surtout concernant l’exploration et la production pétrolière et gazière et l’investissement, outre le transfert de technologies et le développement des compétences.
Pour sa part, le chef de l’Autorité de régulation des hydrocarbures, Rachid Nadil, a déclaré, dans son allocution, que son autorité œuvre à « accompagner tous les investisseurs nationaux et étrangers qui souhaitent obtenir des licences pour leurs infrastructures ». Il a également souligné que l’Autorité dont il a la charge s’appuie sur la réduction du délai d’étude des dossiers et la création d’un contact direct entre elle et les investisseurs, outre de nombreuses autres facilités.