L’Algérie ambitionne d’occuper une place prépondérable sur le marché africain de matériaux de construction, en encourageant les exportations vers ce continent. L’objectif étant de « détenir une grande part » du marché africain, selon le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi.
S’exprimant, dimanche, lors d’une conférence de presse en marge de l’ouverture de la 25e édition du Batimatec, au Palais des expositions, le ministre a indiqué que « le produit algérien est désormais mondial et conforme aux normes internationales en terme de qualité ». « C’est la raison pour laquelle nous encourageons les producteurs locaux de matériaux de construction à l’exportation, notamment en Afrique », a-t-il ajouté.
Selon Belaribi, « le produit algérien a atteint un taux d’intégration allant de 80 à 90 % et la construction des logements se fait désormais à 100 % à partir de matériaux de construction fabriqués localement ». Il a précisé, dans ce sens, les projets de logements AADL qui sont, précise-t-il, « réalisés par des entreprises et des bureaux d’études algériens ».
Par ailleurs, le ministre a souligné que le secteur du bâtiment a vu le lancement du programme de réalisation de près de 264.000 logements, toutes formules confondues, dans le cadre de la loi de finances 2023. « Les demandes de réalisation de ce programme ont été destinées aux différents opérateurs tant public que privé tout en tenant compte de la qualité, du coût et du respect des délais de réalisation », a-t-il expliqué.
« Les stades de football récemment réceptionnés ont, également, été construits par des bureaux d’études algériens et une main d’œuvre locale », a ajouté le ministre.