La production algérienne en médicament commence à couvrir une grande partie de la demande locale. Mais les ambitions des pouvoir publics dans l’exportation de ce produits, restent loin à atteindre.
Selon l’inspectrice générale du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Dr Ladjadj Ouiza, l’Algérie n’exporte actuellement pas plus de 50 millions d’euros annuellement. Un chiffre qui « reste loin du grand potentiel dont regorge l’Algérie et qui n’est pas à la hauteur de ses ambitions dans ce domaine », estime la même responsable lors de son passage ce lundi, à la radio nationale.
Pour la responsable du ministère de l’Industrie, le continent africain a cruellement besoin de nombreux médicaments pour faire face à plusieurs maladies et épidémies. L’Algérie peut répondre à la demande africaine de ces produits pharmaceutiques, notamment les médicaments pour les maladies infectieuses et virales et les antibiotiques, « en dirigeant et appuyant nos opérateurs locaux dans la production et l’exportation de ce type de médicaments », a-t-elle estimé.
Rappelons que le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, avait souligné en février dernier, que l’exportation du médicament est une « affaire assez complexe » et qu’il s’agit aussi d’un « travail de fond » déjà entamé, notamment par la mise en place d’un dispositif réglementaire pour accompagner les opérateurs algériens.
Il avait précisé, dans ce sens, que l’exportation comprend, entre autres, des problématiques intersectorielles inhérentes aux ministères du Commerce et des Finances, d’où la mise en place de comités mixtes.