« En cas de refoulement d’une marchandise à l’exportation, les exportateurs assument toute la responsabilité, y compris les frais de destruction de la marchandise et de rapatriement vers le pays d’origine».
C’est ce qu’a déclaré, dimanche, Djilali Tariket, président directeur général de la Compagnie Algérienne d’Assurance de Garantie des Exportations (CAJEX), sur les ondes de la radio nationale.
Selon le premier responsable de la compagnie, les raisons qui conduisent à ce que la marchandise soit refoulée d’un pays sont soit « la non-conformité aux spécifications du contrat, soit pour des raisons sanitaires ».
Pour la question de l’assurance, il ajoute que celle-ci « est basée sur des aléas, c’est-à-dire des accidents inattendus ». « La non-conformité n’est pas considérée par les assureurs comme un aléa (incident inattendu) », a-t-il souligné.
Pour s’éviter de pareils désagréments, Tariket estime utile que « l’opérateur algérien doit veiller à ce que les marchandises qu’il entend faire pénétrer sur les marchés à l’étranger soient conformes aux exigences de l’acheteur ».
Dans ce même contexte, le P-DG de la CAJEXA révèle que sur les quelques 500 exportateurs nationaux potentiels, « il n’y a qu’une centaine parmi eux qui sont assurés ».
Le même responsable a tenu a rappeler que le recours à la CAGEX « est utile mais pas nécessaire pour les exportateurs ». Il souligne toutefois que l’assurance-crédit est un outil efficace pour la prévention des risques contre des importateurs insolvables.