Plusieurs quantités de dattes algériennes, exportées en Europe, ont été refoulées par les autorités de ces pays. En France, la marchandise exportée cet été, a également été rappelée. Les raisons sont liées à la présence d’un pesticide interdit par l’OMS, détecté par les laboratoires étrangers.
Les exportateurs algériens de dattes ont tiré la sonnette d’alarme en raison du refus d’entrée aux marchés européens, de plusieurs quantités de Deglet Nour. Ces dattes ont été testées positives au Diflubenzuron, un insecticide interdit par l’Union Européenne, alors qu’il est toujours appliqué dans le protocole du ministère de l’Agriculture.
Cette situation, risque ainsi de menacer la qualité excellente des dattes algériennes et son exportation, en raison du non suivi des autorités algériennes des normes mis à jour par l’organisation mondiale de la santé (OMS). L’utilisation des insecticides sur les produits agricoles est très surveillée et repose sur des normes qui protègent le consommateur en Europe. Un processus qui n’est pas très suivi en Algérie.
Selon des agricultures, l’Algérie continue d’utiliser ces insecticides pour de nombreux produits agricoles, notamment les agrumes et autres fruits. Leur utilisation sur les dattes, met en péril les exportations de ce produit, tant apprécié par les marchés européens. Ils appellent ainsi, le ministère de l’Agriculture de mettre à jour le protocole des produits chimiques employés contre les parasites animaux et végétaux des cultures.
Rappelons que l’Algérie se maintient parmi les cinq premiers producteurs de dattes au niveau mondial. Selon les dernières déclarations du ministre du Commerce, les exportations de ce produit au cours des 11 premiers mois de 2021 avaient atteint plus de 70 millions de dollars.