Oiseau emblématique des zones désertiques africaines, l’outarde houbara a frôlé l’extinction dans notre pays, sous l’effet de la chasse effrénée à laquelle l’avaient soumise les émirs du Golfe, amis du président défunt Abdelaziz Bouteflika. La conservation des forêts tente aujourd’hui de la réintégrer dans son espace naturel. C’est ainsi qu’un lâcher de 500 jeunes volatiles a été effectué à Béchar et Béni Abbès.
Cette opération s’insère dans le cadre du programme de protection des ressources animales de ces deux wilayas du sud-ouest du pays et la préservation de cette espèce avifaune de la disparition, a précisé le Conservateur des forêts, Jalal Mounir, en marge de la célébration de la journée internationale des forets.
S’inscrivant au titre du renforcement du partenariat allégro-saoudien dans ce domaine de valorisation, de protection et de préservation des espèces animales endémiques des régions sahariennes, notamment l’outarde, a-t-il fait savoir.
Issue de la famille des otidea, l’outarde « Houbara », a une aire de répartition qui couvre l’ensemble de l‘Afrique du Nord et les îles Canaries. En Algérie, cette espèce d’oiseaux nidifie d’Est en Ouest sur l’ensemble de l’Atlas saharien où les femelles pondent de 1 à 3 œufs et couvent pendant 24 jours.
Le début de la saison de reproduction commence au mois de mars et parfois dès le mois de novembre et jusqu‘au mois de juin, selon la même source.
M.E./APS