Le président du Haut Conseil Islamique (HCI), Bouabdellah Ghlamallah appelle à investir dans les « Soukouk » (obligations) comme alternative légale pour les obligations bancaires, qui ne sont pas très prisées par les investisseurs et opérateurs. Un fait à l’origine, selon lui, de « la stagnation de l’activité de la Bourse d’Alger ».
Les «Soukouk » constituent, en effet, un segment fort de l’industrie financière islamique, de par, notamment, leur capacité à générer du cash, à financer les entreprises et à constituer des sources de trésorerie. C’est à l’occasion de la tenue du 3eme colloque international de la finance islamique, au centre universitaire « Morsli Abdallah » de Tipasa, que Bouabdellah Ghlamallah a, en eu à souligner l’impératif d’implantation d’une industrie financière islamique forte en Algérie.
Cette rencontre qui a réuni, à la veille de ce week-end, experts, représentants d’établissements bancaires et hommes de culte, s’est articulée autour du thème : « Vers un cadre législatif et islamique pour les obligations en Algérie ».
Selon Ghlamallah, les « Soukouk » constituent une alternative légale pour les obligations bancaires, qui ne sont pas très prisées par les investisseurs et opérateurs. Un fait à l’origine, selon lui, de « la stagnation de l’activité de la Bourse d’Alger ».
Ghlamallah a enfin exhorté les experts financiers et les responsables des établissements bancaires, « d’œuvrer à l’adaptation de leurs systèmes et à proposer des produits de la finance islamique », dans le but d’attirer les fonds qui sont actuellement en dehors du circuit bancaire, pour ensuite les injecter dans l’économie nationale ».