Le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a révélé ce mardi, que deux banques publiques seront introduites en Bourse en 2022.
Le DG de la Bourse d’Alger, qui était invité à la radio nationale ce matin, n’a pas donné plus de détails sur ces deux banques, mais a tenu a souligné que l’introduction en bourse de ces deux établissements financiers publics, était rendue possible grâce à la loi de finances 2022.
A ce propos, il a expliqué que dans son article 157, la LF 2022 a levé un verrou qui figurait dans la loi sur la monnaie et le crédit et qui permet désormais l’introduction en bourse d’une banque ou d’un établissement financier sans l’accord préalable du Gouverneur de la Banque d’Algérie. « Nous considérons cette mesure comme un coup de starter, un signal fort, de la part des autorités pour encourager toutes les entreprises à venir en Bourse », a indiqué le DG de la Bourse.
Par ailleurs, Benmouhoub a souligné que l’introduction en Bourse, pour les entreprises, est une carte à jouer pour aller vers le marché international. « La cotation en Bourse donne également une meilleure image, celle d’une entreprise transparente où il y a de la bonne gouvernance », a-t-il estimé.
Dans cette même lancée, le responsable a évoqué la nécessité d’impliquer d’autres acteurs du financement tels que la Bourse et les fonds d’investissements, pour aider les banques à répondre aux besoins de financements. Selon lui, le secteur bancaire reste le principal pourvoyeur de financements et répond à 80% des besoins.
Un marché boursier conforme aux règles de la Chari’a
D’autres parts, le DG de la Bourse d’Alger a affirmé que le marché des actions « est un marché qui épouse les conditions de la finance islamique ».
Selon le premier responsable de la Bourse, l’investissement en Bourse constitue « un excellent facteur d’inclusion financière, qui est à la fois rémunérateur et conforme aux règles de la Chari’a ». « Le financement à travers la Bourse s’adresse à toutes les entreprises quel que soit le secteur d’activité. », a-t-il aussi affirmé.
Benmouhoub a révélé également, qu’aujourd’hui, le niveau de rémunération des placements se situe entre 6 et 11% net d’impôts. Un niveau jugé par le responsable de « très intéressant et très rentable » pour les entreprises.