L’Algérie a enregistré un manque à gagner de 844 milliards de dinars dans la fiscalité pétrolière de 2020.
Selon les chiffres avancés ce jeudi, par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, la fiscalité pétrolière de l’année dernière a atteint 1852 milliards de dinars, soit une nette baisse par rapport à l’année précédente.
Le ministre, qui répondait aujourd’hui aux questions des sénateurs, a rappelé que la taxe pétrolière, qui est payée tous les deux mois, s’élevait en 2019, à 2696 milliards de dinars.
Selon Arkab, cette baisse de la fiscalité pétrolière est due principalement à la baisse des prix du pétrole, engendrée par la crise sanitaire qui a eu un impact important sur le marché du brut.
Dans un autre volet de son intervention, le ministre de l’Energie a indiqué aux membres du Sénat, que la compagnie pétrolière nationale Sonatrach, « est confrontée depuis 2010, à une instabilité managériale».
A ce propos, Arkab à expliqué que de nombreux cadres de la compagnie pétrolière nationale, ont pris leur retraite, alors que d’autres sont allés travailler à l’étranger. Il a aussi rappelé que certains cadres « ont été liés à des affaires de justice ».
En revanche, ajoute le ministre, « les changements récents dans le management du groupe Sonatrach, détiennent une perspective professionnelle et de l’anticipation, avec une moyenne d’âge de 52 ans ».