Les prix de la viande blanche connaissent une flambée ces derniers jours. Le citoyen n’arrive plus à accéder à ce produit, qui est censé remplacer la viande rouge qui elle, est hors de prix.
A cet effet, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhafid Henni, a reçu dimanche, au siège du ministère, l’Organisation nationale pour la protection des consommateurs (APOCE).
Lors de cette rencontre, plusieurs points ont été abordés au sujet de cette filière et qui touchent de loin ou de prêt les intérêts du consommateur, selon le communiqué de l’Organisation publié sur leur page Facbook.
Il a été question également, des différentes mesures prises par le ministère pour assurer la disponibilité de ce produit au niveau national, du fait de sa forte consommation.
L’APOCE a profité de cette rencontre, pour appeler à revoir le cahier des charges et les réglementations qui régissent ce secteur, et de passer en revue toutes les difficultés qui empêchent le développement de la filière.
Sur ce volet, l’Organisation a proposé de réorganiser les petits éleveurs de volailles notamment du secteur informel, et à les encadrer en les structurant à titre officiel, sous couvert de coopératives. « Une régularisation de leur statut leur permettra ainsi, de bénéficier de toutes les aides de l’Etat et de profiter des assurances et des crédits bancaires », souligne l’Organisation de protection des consommateurs.
Rappelons que les prix des viandes blanches ne cessent d’augmenter. Le poulet frais est proposé entre 470 et 490 DA le Kg soit une augmentation de 100 DA en trois semaines. Cette flambée va s’accélérer au cours des prochains jours, selon plusieurs sources, en raison de déséquilibre entre l’offre et la demande.