Ils sont nombreux, des hommes d’affaires, amis et proches de ce qui est connu par le passé : la « issaba » (le gang) à avoir spolié le foncier agricole et industriel pour implanter leurs prétendus projets.
La wilaya de Bouira, de par sa proximité de la capitale Alger, surtout des installations portuaires et autoroutières, est devenue presque la plaque tournante du trafic. Les exemples sont légion. Nombre de citoyens ont été même dépossédés de leurs terres, en particulier à la commune de Oued El Berdi pour y mettre sur pied une zone industrielle, jusque lá improductive.
En 2013, dans le cadre des procédures d’expropriation, l’ex-Wali Nacer Maaskri avait eu recours à la force publique en mobilisant des engins afin de faire sortir des agriculteurs. Des lots de terrains à la superficie importante ont été distribués à des opérateurs, dont certains ayant été condamnés pour des affaires de corruption.
À ce titre, le propriétaire du groupe Sovac, Ival et autres ont été les premiers à en être servis, puisque ayant bénéficié des procédures d’octroi de terrains. Pas que.. Une assiette de pas moins de 30 hectares a été cédée à Oulmi ( SOVAC) représentant exclusif des marques wolkswagen. Le terrain avait été affecté à une zone sous douane ainsi qu un parc automobile.
Le projet censé générer une trentaine d’emplois avait suscité plus d’une interrogation, notamment autour de la valeur ajoutée à l’économie locale et nationale. Idem pour le groupe Bairi de la marque Ival qui avait également bénéficié d’une assiette à Oued El Berdi.
Une complicités et du favoritisme auprès des responsables locaux
Signataire d’une convention, le constructeur italien Iveco, M. Bairi étant en prison, avait trouvé un site provisoire au niveau de la zone industrielle de Ouled-Haddadj, dans la wilaya de Boumerdès, où il avait loué des hangars pour lancer la première partie du projet, des camions Daily pouvant transporter entre 32,5 et 7 tonnes.
L’ex vice président du FCE, avait, à l époque, indiqué que le projet, dans sa globalité, nécessitait des investissements s élevant à 3,415 milliards dinars. Les autorités locales qui avaient lancé des procédures judiciaires pour récupérer le foncier en jachère peinent toujours à en trouver le procédé nécessaire, surtout en ce qui concerne les terrains attribués aux ex oligarques.
Selon des sources proches du dossier, aucune procédure n’a, à ce jour, été concrètement engagée. Pourtant, ces opérateurs, jouissant de complicités de favoritisme auprès des responsables locaux, ont pu s’offrir les meilleurs lots.
Dans la wilaya de Bouira, le foncier urbain et industriel est attribué dans la précipitation et dans des conditions douteuses. Ces malversations et transaction suscite l’intérêt des services de sécurité, qui ont décidé d’éplucher toutes les affaires et autres attributions douteuses.
Rabah Ait Amar