En marge de sa participation aux travaux du Forum parlementaire mondial à Washington, tenu le 12 avril, aux Etats unis, une délégation parlementaire algérienne a tenu des discussions liées à la récupération des fonds détournés, selon un communiqué de l’APN.
Le communiqué publié sur la page facebook de l’assemblée indique également que les parlementaires algériens ont eu des entretiens avec des représentants du Trésor américain, où ils ont été reçus par, Anna Morris, chargée de gérer la stratégie de lutte contre les fonds qui menacent la sécurité nationale, ainsi que de protéger le système financier international des transactions illégales.
« Au cours de cette rencontre, à laquelle le président de la Commission de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, Scott Rembrandt, a participé, il a été discuté de la nécessité d’une coordination entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre la corruption, la dilapidation des deniers publics et l’élimination des sources de financement du terrorisme », précise la même source.
Les participants à cette rencontre ont également abordé la nécessité d’activation de l’accord de coopération sur la lutte contre la corruption entre les deux pays, et d’accélérer la mise en œuvre des procédures de récupération des fonds détournés vers le territoire américain conformément à l’accord de coopération dans ce domaine.
Au lendemain de son élection à la tête de l’Etat algérien, le 12 décembre 2019, le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune s’était engagé à récupérer les fonds détournés, durant les années de règne de l’ancien Chef de l’Etat Bouteflika assurant qu’il disposait déjà d’un plan pour cela.
Fin décembre 2022, Abdelmadjid Tebboune a annoncé, pour la première fois depuis le début de la prétendue opération de récupération des fonds détournés, un chiffre concernant les sommes recouvrées par l’Etat. « Jusqu’à présent nous avons pu récupérer 20 milliards de dollars », a-t-il déclaré à la presse nationale.
En septembre dernier, à l’occasion de la présentation de sa déclaration de politique générale devant les députés à l’Assemblée populaire nationale (APN), le premier ministre, Aïmene Benabderrahmane avait fait part de lancement de 219 commissions rogatoires internationales, dont 43 exécutées et 156 en cours de traitement par les autorités judiciaires des pays concernés, en vue de saisir et de confisquer des fonds détournés et transférés illégalement à l’étranger.