Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara, s’est exprimé hier mardi, dans une déclaration à des médias, concernant la récente montée au créneau de son homologue de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), amuel Eto’o, Ssuite aux déclarations du sélectionneur national Djamel Belmadi.
Charaf-Eddine Amara a indiqué que les déclarations de Belmadi ne charriaient aucune offense à la fédération camerounaise, et qu’Eto’o devrait se rappeler de la position de l’Algérie en faveur du maintien de la CAN au Cameroun, affirmant dans la foulée que le président de la Fécafoot était son ami.
Concernant l’arbitrage africain, le président de la FAF n’en a pas démordu et a assuré qu’il était injuste et n’avait pas atteint le niveau requis.
A propos des griefs portés par la FAF contre l’arbitre gambien Bakary Gassama et qui ont l’objet d’un recours auprès de la FIFA, M. Amara a affirmé qu’il n’y avait rien, pour l’heure, de nouveau dans ce dossier.
Le président de la FAF s’est également exprimé sur l’avenir de Djamel Belmadi, qui a officiellement annoncé son maintien en équipe nationale, en réitérant que la FAF avait un « contrat moral » avec lui, et que des « défis majeurs l’attendaient avec les Verts. »
A propos de son propre avenir à la tête de la fédération, Charaf-Eddine Amara a implicitement laissé entendre qu’il pouvait revenir sur sa démission, en déclarant que sa décision n’était pas encore prise et qu’elle le sera en marge de la prochaine Assemblée générale.
R. Amzal