La 5 eme édition du Forum africain de l’investissement et du commerce (AFIC 2018) a ouvert ses portes ce matin à Alger. Mais, une fois de plus, le gouvernement tourne le dos aux initiatives des organisations privées, visant à développer l’économie nationale.
En présence diplomates étrangers, invités d’honneurs venus des différents pays, l’organisateur de l’événement, le Centre arabo-africain d’investissements et de développement (CAAID), qui a eu le patronage de trois départements ministériels à savoir le Tourisme, le Commerce et l’Environnement, s’est vu livrer à lui même. Les ministres ont brillé par leur absence, à l’ouverture du Forum africain de l’investissement et du commerce (AFIC 2018).
Le Directeur du CAAID, Amine Boutalbi, organisateur du Forum, a plaidé pour une coopération internationale basée sur la règle gagnant/gagnant. Pour l’intervenant, cet événement international a pour objectif de « créer des possibilités de coopération et d’échanges entre les différents représentants d’entreprises venus de différents pays. »
Il dira encore que cette 5eme édition se tient dans une conjoncture où l’Algérie fait face à un défi économique, dont son objectif est de réduire la dépendance de l’économie nationale à l’égard des hydrocarbures.
La recherche de nouvelles ressources financières, la diversification de l’économie nationale et la mise en œuvre d’une politique d’investissement locale et étranger en Algérie sont des objectifs que nous pouvons atteindre dans la conjoncture actuelle, indique-t-il avant d’ajouter : « il est possible de le réaliser. Il suffit de se référer aux signes forts de la volonté politique des autorités, l’emplacement géostratégique de l’Algérie et ses atouts, la stabilité politique et sécuritaire et ainsi qu’aux encouragements et facilitations accordés par le nouveau code des investissements aux investisseurs ».