Dans un nouveau discours, tenu ce mardi à l’occasion de la cérémonie en l’honneur des lauréats des Cadets de la nation, le chef d’Etat major Ahmed Gaïd Salah, a rejeté toute forme d’exigences et de conditions de la part de ceux qui désirent participer au dialogue national.
« Un dialogue que nous saluons et espérons qu’il sera couronné de succès et de réussite, loin de la méthode imposant des préalables allant jusqu’aux diktats. De telles méthodes et thèses sont catégoriquement rejetées, car l’Algérie a besoin aujourd’hui de ceux qui se sacrifient pour elle et qui élèvent l’intérêt suprême de la patrie au-dessus de toute considération », a souligné le vice-ministre de la Défense.
A ce propos, Gaid Salah, a mis en garde ceux qui appellent à la libération des détenus arrêtés par les services de l’ordre lors des manifestations populaires.
« Il m’appartient, dans ce contexte, de mettre en exergue certaines de ces idées empoisonnées que véhicule la bande et qu’adoptent certains porte-voix qui orbitent autour d’elle, notamment l’appel à l’élargissement des détenus, qualifiés à tort comme des prisonniers d’opinion, en guise de dispositions d’apaisement selon eux », a-t-il avancé.
Il a tenu a rappelé dans ce contexte que « encore une fois que seule la justice est souveraine de la décision, conformément à la loi, concernant ces individus qui se sont pris aux symboles et aux institutions de l’Etat et ont porté outrage à l’emblème national ».
D’un autre côté, Ahmedn Gaid Salah a aussi rejeté les appels à l’ouverture d’accès à la capitale, en considérant le blocage comme un geste qui vise « l’intérêt de la population ».
« Concernant l’appel suspect et illogique portant sur l’atténuation des mesures sécuritaires entreprises au niveau des entrées de la capitale et des grandes villes, je tiens à indiquer que ces mesures préventives prises par les services de sécurité pour la sécurisation des marches, sont des mesures prises pour l’intérêt du peuple et non le contraire », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le chef d’Etat major a insisté sur l’urgence d’organiser des élections présidentielle le plus tôt possible.
« Il n’est plus permis de perdre davantage de temps car les élections constituent le point essentiel autour duquel doit s’axer le dialogue ».