Le journal britannique « Financial Times », spécialisé dans les affaires économiques et financières, a déclaré que « l’Algérie est actuellement incapable d’augmenter sa production de gaz pour répondre à la demande européenne, après l’invasion russe de l’Ukraine ».
Le journal en attribue la raison à « l’échec de l’Algérie dans l’investissement dans le secteur depuis trente ans, estimant que « l’excédent financier des hydrocarbures a toujours fait l’objet de conflits au sein d’une élite politique cachée ». Il cite en outre d’autres facteurs tels que « la corruption et la bureaucratie », qu’il estime être des obstacles à tout investissement étranger dans le secteur de l’énergie. »
Le Financial Times cite l’expert, Ali Harbi, qui affirme que « l’opportunité que nous avons aujourd’hui est d’utiliser les revenus des hydrocarbures pour mener à bien des réformes structurelles, et ces revenus ne devraient pas être dépensés en subventions. Notre problème est que notre système est autoritaire basé sur la corruption. Il ne permet pas qu’à certaines entreprises privées d’investir dans le secteur, car il craint d’en perdre le contrôle. »
S.B.