Le Café des experts économique de Radio M s’est attardé encore une fois sur les perspectives de la production de gaz naturel en Algérie et sur sa place sur le marché mondial. Comme à son habitude et chiffres à l’appui, l’expert du CEE, Ferhat Ait Ali, affirme que « si l’Algérie devrait s’aligner sur le spot américain avec les quantités de production actuelle elle ne s’en tirera pas avec plus de 3 à 4 milliards de dollar ».
Cette perspective, qui n’arrangera pas l’Algérie bien sûr, a été confirmée aussi par le professeur Mourad Goumiri, qui pense qu’il faut « prendre en compte la croissance économique mondiale qui prévoit un ralentissement de la demande dû à la baisse de la consommation mondiale ». Sachant que ce ralentissement de la consommation « va peser certainement sur les prix mondiaux et sur les stocks ».
L’autre variable qui déstabilise le marché du gaz est l’arrivée de nouveaux acteurs. Mourad Goumiri pense bien précisément au Qatar qui n’était pas sur le marché il y a 20 ans. Donc actuellement, ce pays du Golfe « casse les prix pour prendre des parts de marché ».
De son coté, Ferhat Ait Ali, justifie le recul de la demande européenne en gaz naturel à « l’expansion du renouvelable en Europe, surtout l’éoliennes, ce qui permet d’orienter la consommation du gaz vers d’autres sources d’électricité ».
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