Le gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe à travers l’Algérie et le Niger, « est un projet bénéfique pour l’Algérie s’il venait à se réaliser », selon l’ancien ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar.
Rencontré au panel organisé par la Confédération algérienne du patronat (CAPC) ce samedi à Alger, Attar a souligné que ce projet nécessite des investissements allant de 25 à 30 millions de dollars pour assurer sa réussite. Selon lui, il faudrait aussi garantir un marché pour vendre ce gaz en Europe.
« L’Algérie n’a pas besoins du gaz nigérien mais peut profiter de sa vente en Europe », a précisé l’ancien ministre, qui explique que l’Algérie peut aussi le vendre en tant que GNL, car « elle a les capacités de liquéfaction qui dépasse les 30 milliards de mètres cubes
Rappelons que le PD-G de Sonatrach, Toufik Hakkar, avait indiqué en septembre dernier, que l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), était terminée et qu’elle est soumise aux entreprises des deux pays africains.
Il avait précisé que cette faisabilité est liée notamment à la demande sur le gaz, ce qui pourrait, selon lui, « influer sur la prise de décision de lancer un tel investissement », d’où la démarche de lancer une étude de marché pour déterminer la demande sur le gaz avant de trancher sur l’opportunité de s’engager dans ce projet.