L’activiste politique et ancien candidat à la candidature aux élections présidentielles avortées de 2019, vient de retrouver la liberté, ce vendredi, à la faveur des mesures de grâce décidées jeudi par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Placé en détention provisoire par le juge d’instruction du tribunal de Dar El Beïda, il a été incarcéré dans un premier temps à la prison d’El Harrach avant son transfert vers la maison pénitentiaire de Koléa.
A partir de cette prison, Nekkaz a adressé une lettre aux autorités proposant son aide financière pour l’amélioration des conditions lamentables de détention.
La réponse des pouvoirs publics, fut cinglante. Ils décident de le transférer, en janvier dernier vers la prison de Labiodh Sidi Cheikh dans la wilaya d’El Bayadh, sans avertir ses avocats ni sa famille, qui a dénoncé un “acharnement sans précédent”.