Entre la pénurie de certains produits de première nécessité, la hausse vertigineuse des prix, la spéculation et les revendications des commerçants, le ministre du Commerce semble débordé par la situation. Après qu’il ait vérifié par lui-même la disponibilité sur le marché de l’huile de table, voilà qu’il se tourne maintenant vers les boulangers.
Lors d’une réunion de coordination, organisée lundi, dans le cadre des consultations liées à la prise en charge des préoccupations des boulangers, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a indiqué « la volonté des pouvoirs publics de prendre en charge toutes les préoccupations des boulangers », soulignant le rôle du « dialogue continu » avec tous les partenaires afin de « prendre en charge, progressivement, toutes les revendications exprimées ».
Cette réunion, s’est déroulée en présence des représentants de l’Union générale des commerçants et artisans (UGCAA) et de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), ainsi que des différents départements ministériels concernés par ce dossier (commerce, intérieur, finances, travail, industrie, agriculture, environnement).
Le maintien d’un « dialogue mutuel »
Voulant apaiser les tensions des boulangers, qui réclament l’augmentation des prix de la baguette de pain, Rezig tente de maintenir le dialogue avec les commerçants plaignants.
Dans ce contexte, le ministre a apprécié que ces concertations « s’inscrivent dans le cadre d’un dialogue permanent avec l’ensemble des partenaires et ce, afin d’incarner progressivement l’ensemble des revendications exprimées par les représentants des boulangers, selon des priorités bien définies et en respectant un calendrier déterminé avec l’ensemble des parties prenantes, dans une atmosphère de confiance et de dialogue mutuel ».
Riziq a également souligné que la participation « effective » de tous les départements ministériels à ces réunions « traduit la volonté des pouvoirs publics de prendre en compte toutes les préoccupations soulevées par les représentants des boulangers ».