Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le 24 février dernier, l’Algérie n’a pas émis une position politique claire sur ce conflit qui redessine les cartes géopolitique internationales.
Dans ce climat tendu, le ministre des affaires étrangère et de la communauté nationale à l’étranger, Remtane Lamamra a effectué une visite de travail en Chine, du 19 au 21 mars courant. A cette occasion, les deux parties ont rendu public un communiqué commun où ils expriment leur position commune sur « l’affaire ukrainienne ».
Les deux pays ont à cet effet, souligné la « nécessité d’adhérer aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies et de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ». Ils appellent également les deux parties (Russie et Ukraine) à « s’engager à résoudre pacifiquement les différends par le dialogue et la négociation ».
L’Algérie et la Chine, alliés historiques de la Russie, n’ont pas pris de position claire jusque-là, malgré les pression des occidentaux, qui ont pris des mesures restrictives et des sanctions économiques contre la Russie.
Sur ces sanctions, l’Algérie et la Chine ont appelé, dans le même communiqué, à « ne pas abuser des sanctions unilatérales qui ne s’appuient pas sur le droit international et éviter de dépasser les règles internationales et d’affecter les conditions de vie des peuples des pays ».