Pas moins de 40 manifestants dont des femmes ont été arrêtés en début d’après-midi au centre-ville d’Annaba par les services de sécurité.
Tout a commencé lorsque des responsables locaux de l’UGTA et du FLN ont initié une marche de soutien au chef de l’Etat-major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah et à la tenue des élections présidentielles du 12 décembre. En Arrivant au centre-ville, plus exactement devant le théâtre régional, les marcheurs, quelques dizaines, selon des témoins, des activistes ont commencé scandé des slogans hostiles au pouvoir et contre l’organisation des élections. Des manifestants des deux bords ont sont arrivés aux mains, selon des témoins.
« Des dizaines de citoyens se trouvant sur place ont vite rejoint les activistes. La foule devenait de plus en plus nombreuse ce qui a poussé les services de sécurité à intervenir », indique Smain Kouadria, cadre et ancien député du Parti des travailleurs (PT).
« Selon le premier bilan, on compte 12 arrestations, mais le nombre exact est plus important », note-t-il. Il ajoute : « les sections de l’UGTA ont fait venir les travailleurs des entreprises publiques de la région pour participer à la marche ».
D’après un bilan plus récent, établi par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), le nombre de manifestants arrêtés a atteint 40. Un chiffre qui demeure provisoire. Cernés de partout, les organisateurs de la marche du soutien au pouvoir ont été contraints d’écourter leur action.